Atlantem révolutionne la Plasturgie et les Composites avec le premier « CQPI en Conseil et Vente à Distance ».

Dans une évolution récente du secteur de la Plasturgie et des Composites en France, Atlantem fait figure de pionnier en lançant le premier Certificat de Qualification Professionnelle Interbranches (CQPI) intitulé "Conseil et Vente à Distance". Grâce à cette initiative, qui date de 2019, l'entreprise a cherché à reconnaître les compétences de ses employés, à améliorer ses capacités commerciales et à renforcer son attractivité sur le marché. Explications.

Ils étaient six administrateurs des ventes à inaugurer en 2019 le CQPI « Conseil et Vente à Distance » : le premier du genre en France pour les entreprises de la Plasturgie et des Composites.

C’est à Atlantem Industries que s’est déroulé le parcours de formation, conçu sur-mesure pour ce pôle spécialiste des menuiseries, fermetures et portails du groupe Hérige. « Nous avons une force commerciale de 90 collaborateurs et un service clients sédentaire sur notre siège de Noyal-Pontivy, dans le Morbihan, chargé de réaliser l’interface entre nos commerciaux et nos clients professionnels, expliquait Marie-Annick Coué, Directrice des Ressources Humaines. Atlantem mise surtout sur le savoir-être : nos administrateurs des ventes viennent d’horizons divers et ne sont pas tous issus de cursus spécialisés. Nous souhaitions leur proposer une démarche de certification, qui reconnaisse leurs savoir-faire et leur expérience.»

L’occasion également d’élargir leur champ de compétences dans le domaine commercial. « A ce jour, nos administrateurs renseignent nos clients, répondent à leurs demandes sur les commandes par exemple, mais ne font pas de vente, précisait Marie-Annick Coué. Il s’agit de postes clés pour l’entreprise, pour lesquels nous avons l’objectif d’apporter davantage d’homogénéité et de polyvalence. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale sur le service commercial.»

Pour créer un parcours de formation ad hoc, Via Industries (anciennement Reso Industries) s’était rapproché de la Branche du Négoce et a mis au point avec la Fédération de la Plasturgie et des Composites et la Commission Nationale Paritaire de l’Emploi de la Plasturgie et des Composites un CQP interbranches. « En se basant sur ce référentiel, et en lien étroit avec Atlantem, nous avons défini un programme et un montage financier adaptés. Polyvia a la possibilité de prendre en compte la demande d’un adhérent, de la transmettre à la Fédération et de trouver de solutions pédagogiques et financières, soulignait Mélanie Floury, Chef de projet Développement des Compétences.

Le groupe pilote qui a entamé la formation a bénéficié également d’améliorations apportées dans les parcours, notamment au niveau de l’identification des besoins des candidats. « Celle-ci est plus fine, plus qualitative et faite pour proposer un parcours à la carte, où les sujets seront abordés de manière concrète, en s’appuyant sur les points forts des stagiaires. »

 

S’intégrer dans une vision globale de la fonction commerciale

Pendant 20 jours, à raison d’une à deux journées par mois, les stagiaires ont suivi cinq modules de formation-action, des fondamentaux des techniques métiers (connaissance des gammes et produits d’Atlantem, caractéristiques des menuiseries…) à l’optimisation de la performance commerciale, en passant par la relation de vente, l’analyse des contraintes clients et la construction de la proposition commerciale. Un module était également dédié à la préparation du certificat et un autre, au projet d’amélioration que chaque stagiaire devait conduire individuellement tout au long de sa formation.

« Le parcours permettra à nos administrateurs des ventes de bénéficier d’une vision globale de la fonction commerciale, afin de mieux s’y intégrer, estimait Marie-Annick Coué. C’est une démarche gagnante, pour eux comme pour l’entreprise : elle améliore leur employabilité et contribue à l’attractivité d’Atlantem. Elle est aussi engageante : si la formation se tient sur le lieu et pendant le temps de travail, elle implique également du travail personnel, ne serait-ce que pour le projet d’amélioration. » Pour l’entreprise, il s’agissait d’une première mise en œuvre d’un parcours certifiant. « Nous espérons qu’elle amorcera une culture des CQP. »